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Bëtu Ndar : L’œil de Saint-Louis
Saint-Louis du Sénégal, connue pour son riche patrimoine culturel et architectural, est une ville de contrastes. Vue d’en haut, elle déploie une beauté intemporelle qui attire les visiteurs. Cependant, une exploration à pied révèle une autre réalité : des bâtiments en ruine, des structures fragiles qui témoignent du passage du temps et des défis contemporains. ...
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Nataal yi ci yoonu Guediaway « Portraits sur les Chemins de la Renaissance »
Sous le ciel infini de Saint-Louis, une génération de jeunes entrepreneurs culturels émerge, insufflant une nouvelle vie à la danse, la musique, les arts visuels, le cinéma, le patrimoine, l’entrepreneuriat social, la mode et le stylisme. Ces portraits capturent leur essence, leurs passions et leur dévouement à tisser la tradition et la modernité pour enrichir ...
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Le désorde dans les espaces publics est beau..
Le désorde dans les espaces publics est beau..
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Les visages d’Amanikoro
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fil et lumière !
Les âmes de la tradition par l’artisanat !
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Température !
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Gare Yi
Les œuvres proposées par Massow Kâ, connu aussi sous le nom d’El Junio, jeune photographe de Saint-Louis du Sénégal, portent sur la ligne de chemin de fer qui reliait Dakar à Saint-Louis. Massow Kâ, curieux de faire l’état des lieux d’infrastructures s’est rendu sur dix anciennes gares : Saint-Louis, Mpal, Louga, Kébémer, Ndande, Kelle, Tivaouane, Thiès, Tamba à l’est du Sénégal et Bamako. Sa démarche devra le conduire à poursuivre l’entreprise photographique par les autres gares qui sont au nombre de quinze. La rénovation de la gare de Dakar, de manière ironique, met en balance l’idée de renouveau dynamique avec le terminus inaccessible de Saint-Louis où le photographe a choisi de commencer son travail photographique. « Gare Yi », signifie en wolof « Les Gares », celles que les habitants se sont appropriées et dont ils ont été dépossédés, celles que le train réveillera peut-être au bout de la réalisation de la promesse ferroviaire. A l’exclusion du terminus de Saint-Louis destiné à ne jamais ressusciter. « La ligne de combat » que prône Massow Kâ, est politique. Il s’agit de rendre de nouveau accessible la mobilité aux populations à l’intérieur même de leur pays et de convertir les occupants sédentaires des places de gares en nomades libres.
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