Le 12 février, au Centre ICC Jangkom de HaHaTay, j’ai eu le plaisir d’échanger sur l’impact de l’IA dans la création artistique aux côtés de M. Ibrahima Thiam, professeur aux Métiers du Patrimoine à l’UFR CRAC de l’UGB, et Maodo Kane, enseignant-chercheur en Infographie à l’UGB. Ce panel a été modéré par M. Mouhamed Niass.

Mon propos ? L’IA est un outil, pas une créatrice. Elle peut générer des images, mais la sensibilité, l’intention et l’instant restent humains.

Aujourd’hui, nous cherchons des images de plus en plus lisses, parfaites, gommant les aspérités et les imperfections. Mais en effaçant ces marques, cherchons-nous à nous voir ou à nous fuir ?

L’IA ouvre des opportunités incroyables, mais elle pose aussi des défis : standardisation, perte du regard unique, rapport à l’authenticité.

L’essentiel ? Ne pas laisser l’IA dicter l’art, mais s’en servir comme un outil d’expérimentation, tout en gardant ce qui fait la force d’une image : son histoire, son imperfection, son émotion.

Un grand merci aux organisateurs et à toutes celles et ceux qui ont participé à ces échanges ! Et vous, comment percevez-vous l’impact de l’IA sur la création artistique ?